Que peuvent faire les Eglises et les organisations basées sur la foi pour que la Suisse remplisse effectivement d'ici 2050 l'objectif fixé par la loi sur la protection du climat, à savoir ne plus rejeter de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. C'est la question que pose le journal réformé. Dans son article de première page de l'édition de juillet, l'organisation de défense des droits de l'homme a interrogé la Mission 21 sur le "oui" de la Suisse à la protection du climat.
Zéro net d'ici 2050 : réorienter la production d'énergie de manière à ce que, d'ici 37 ans, plus aucun gaz à effet de serre ne soit émis dans l'atmosphère par la Suisse. Près de 60% des votants suisses ont dit oui à la loi sur la protection du climat le 18 juin. Que peuvent faire les églises et les organisations basées sur la foi pour atteindre cet objectif ? Et que signifie cette décision pour les pays du Sud et pour nous ? Ces questions ont été posées par le journal réformé. également Mission 21.
Elle est "soulagée mais pas heureuse". C'est ce que dit Katharina Gfeller, responsable des relations internationales de Mission 21, dans l'article de "reformiert". Il est important de réduire la consommation de gaz, de pétrole et de charbon en Suisse, afin que moins de CO2 soit rejeté dans l'atmosphère. De plus, la lutte contre le changement climatique doit être menée efficacement à l'échelle mondiale. "Nous devons nous engager dans ce sens au-delà de nos frontières".
"La sensibilité à un changement de mentalité augmente"
L'hiver dernier, Katharina Gfeller a pu constater de manière impressionnante au Pérou que le changement climatique prive les gens de leurs moyens de subsistance. Une sécheresse de plusieurs mois a provoqué des feux de brousse, entraîné la mort d'un grand nombre de bêtes, et la pauvreté et la faim se sont répandues. Au Pérou et en Bolivie, Mission 21 permet aux gens de cultiver leurs sols de manière durable et de faire face aux conséquences du changement climatique grâce à une formation aux méthodes agro-écologiques.
Les pays particulièrement touchés par le changement climatique ont besoin d'un soutien international, selon Mme Gfeller. Elle espère qu'en Suisse, chacun remettra en question de manière critique sa consommation et sa forme de mobilité et prendra ses responsabilités. Le oui du 18 juin en est un signe : "La sensibilité à un changement de mentalité augmente en tout cas".
► Projets de Mission 21 en faveur de la justice climatique
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► Campagne 2023 "L'éducation détermine ce que nous récolterons à l'avenir".