Ambiance, émotion et stimulation : le lancement de notre campagne 2022 a eu lieu dans la cathédrale de Bâle, très fréquentée. Le thème de la campagne, la promotion de l'éducation pour les filles et les jeunes femmes, était présent sous de multiples formes.
Environ 150 visiteurs ont rempli les rangées de sièges de la cathédrale de Bâle le dimanche matin 11 septembre. Lors de ce culte bien fréquenté, la paroisse de la cathédrale a ouvert, en collaboration avec Mission 21, notre campagne 2022 de cette année, qui met l'accent sur l'éducation des filles et des jeunes femmes en Asie du Sud-Est et en Suisse, sous le slogan "Grâce à l'éducation, nous déterminons nous-mêmes notre avenir".
Le thème a servi de fil conducteur au service divin, sous de nombreuses facettes, stimulant intellectuellement et émouvant émotionnellement. La chorale de jeunes filles de Bâle n'a pas tardé à faire entendre que la formation sonne aussi bien. Leurs chants en anglais, interprétés de manière touchante, ont enrichi ce service divin.
International et impressionnant
Le culte a été organisé par le pasteur Lukas Kundert et son équipe, ainsi que par des participants internationaux de Mission 21. Des invités du Nigeria, de Tanzanie et d'Indonésie ont fait comprendre le caractère international de la communauté et des activités de Mission 21.
Dans sa prédication, la théologienne Claudia Hoffmann, membre du comité directeur de Mission 21, a jeté un pont impressionnant entre l'Ancien Testament et les expériences de vie de jeunes femmes d'Indonésie. Dans le Cantique des cantiques, une jeune femme raconte comment elle part à la recherche de son bien-aimé, subit l'exclusion et la violence, mais conserve sa force et son autodétermination. En réalité, selon Hoffmann, dans l'Antiquité, la femme n'était pas autodéterminée. Aujourd'hui, les filles et les jeunes femmes vivent une situation similaire dans une Indonésie marquée par le patriarcat. Mission 21 et ses organisations partenaires sur place s'engagent à aider les filles. Les parents sont convaincus que les filles aussi doivent avoir accès à l'éducation et les filles issues de familles touchées par la pauvreté sont soutenues financièrement.
L'éducation, clé de l'avenir
A la fin du culte, la pasteure indonésienne Annie Pili Roboh a également donné un aperçu de la vie des filles et des jeunes femmes en Indonésie. Lors d'un entretien avec Katharina Gfeller de Mission 21, elle a expliqué que les jeunes femmes des régions rurales pauvres courent le risque d'être exploitées par des trafiquants d'êtres humains. Le soutien à l'éducation est une mesure importante. La campagne, a ajouté Mme Gfeller, permet de soutenir le travail de formation en Asie du Sud-Est.
Mission 21 remercie la paroisse de la cathédrale pour ce culte d'ouverture commun et se réjouit du lancement de la campagne. Jusqu'au 27 novembre, l'accent sera mis sur le travail d'éducation en Asie du Sud-Est - et sur l'éducation en Suisse. En effet, la campagne veut transmettre aux jeunes en Suisse les relations globales et leur permettre de faire l'expérience que l'éducation est la clé d'un avenir autodéterminé.
Texte : Christoph Rácz, photo : Samuel Rink
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